Quand j’ai commencé à danser je me suis vite retrouvé sur une scène à faire des performances. Je ne sais pas si c’était le talent ou bien que dans le temps il n’y avait pas beaucoup d’hommes qui dansaient pas pire 😉 Bref, j’ai pris goût à la scène rapidement. Il faut dire que j’ai passé une grande partie de ma vie à jouer dans un groupe de musique et faire des spectacles. Donc sur une scène, je me sentais chez moi.
À mes débuts, quand je terminais une performance, j’étais rarement satisfait. Je me critiquais beaucoup et je pensais surtout que c’était normal de ne pas être satisfait, afin de continuer à m’améliorer. À la fin d’un show, je passais en revue dans ma tête tous les moments qui avaient mal été… bref, je me tapais dessus sans m’en rendre compte.
J’ai vécu ensuite une situation qui a changé ma perception des choses. J’ai eu la chance de chorégraphier et performer un numéro avec mon amie Audrey Gaussiran… à mes yeux elle était et est encore une des plus grandes danseuses de salsa à Montréal. Nous avons dansé notre numéro une dizaine de fois. Dès la première représentation, toujours fidèle à mes bonnes vieilles habitudes, même pas sorti de la scène, que j’étais déjà encore en train de ‘sticker’ sur ce qui a moins bien marché. Sans oublier, j’avais aussi la frousse de faire une erreur. J’ai continué comme ça pendant 8 performances.
Je savais qu’il nous restait 2 dernières performances à notre collaboration et quelque chose de magique s’est produit la 9e fois… juste quelques secondes avant d’entrer en scène je me suis dit: Je suis vraiment chanceux de danser avec une partenaire de ce calibre et cette avant-dernière performance je vais la faire pour elle…
Et bien, c’était une des performances que je me rappelle le plus… pendant que je dansais, je me sentais connecté à ma partenaire, mais aussi au public.. J’en avais des frissons.
Cette fois-ci en sortant de scène Audrey et moi on s’est dit: wow elle était vraiment bonne celle-là!
Mais qu’est-ce qui s’est passé???
À ce moment-là, la seule variable était que je m’étais donné une intention positive.. Une intention qui a donné un autre sens à ma danse…
Dernière performance, j’essaie encore pour vérifier si ça marche vraiment… alors cette fois… je me suis dit que je montrerais à l’audience comment j’aime ça danser!!! et bien même effet, je trippais solide sur scène… je voyais les sourires et les réactions… je me sentais dans le « here and now » !!!
À partir de ce jour, je n’ai jamais arrêté de me donner des intentions positives avant d’entrer en scène… des fois c’est des trucs très simples… par exemple faire cette performance pour quelqu’un… danser pour une cause… danser avec une certaine attitude… ou comme un personnage
Alors, donnez-vous une intention positive avant de commencer quelque chose de créatif et vous verrez où cette intention vous emmènera 😉
Partagez avec nous vos erreurs ou réalisations qui ont eu un effet positif dans votre vie?
Ilias – École de Salsa Baila Productions
www.bailaproductions.com
Grand chief….fidèle à toi même, excellent article……j’adore…..et j’ai commencé à faire ça aussi……merci.
Cool 😉 Plus on le fait plus on devient bon 😉
Ouf…Ce billet me rejoint beaucoup. Cependant, » l’intention positive » est arrivée après une longue pause,bien que pas tout à fait dans les mêmes circonstance..Lorsque j’ai débuté les compétition en danse sociale, je n’étais jamais statisfaite de mes performances. Pour moi c’était la médaille d’or et « thats it »..Avant chaque compétion, je me rendais malade et après, si les résultats n’étaient pas ceux à quoi je m’attendais..Huh!! J’avais perdu le gout de danser ainsi que ma confiance en moi…Suite à une longue pause, j’ai « osé » pour moi, du moins, replonger dans le monde de la danse. Étant donné que je suis d’une attitude « go big or go home », j’ai choisi la salsa, une danse qui m’était complètement inconnue..Je suis remontée sur scène en 2014..avec l’intention de tout simplement, m’amuser, et de vivre le plaisir que j’ai à danser…No matter what you..l’intention positive doit etre là, par passion et par plaisir..Merci Ilias de partager ce billet !!!!
C’est drôle comment nos histoires se ressembles Patrice 😉